À l’école primaire Passamainty stade, un dispositif est réservé aux élèves en situation de handicap. Couramment appelé ULIS, les unités localisées pour l’inclusion scolaire mettent en place des modalités d’apprentissage adaptées pour les enfants atteints d’un handicap.
Chaque enfant apprend de manière différente, donc il faut adapter son enseignement aux besoins de chacun
Explique une enseignante de l’établissement.
C’est avec beaucoup de patience, d’encadrement et de bienveillance qu'elle accompagne ses élèves “ils ont été ma force pendant 6 mois ”.
Dans la cour de récréation
L’école primaire compte au total 467 élèves et seulement 9 élèves sont en ULIS. Une minorité souvent victime de moqueries. Sitti Daroueche, enseignante en classe Ulis raconte “certains élèves avaient du mal à intégrer leurs classe d’inclusions {...} par ce qu’ils étaient sujets de moqueries”. Les enfants aussi perçoivent leur mal - être, c’est le cas de cette élève de CM2 “. Je crois qu’ils sont tristes parce qu’il y a beaucoup de personnes qui les maltraitent et qui les embêtent surtout”.
Des associations mobilisées
L’ADAPEI, mais aussi les structures telles que ADSM, GEM et la MDPH étaient présentes, pour sensibiliser les élèves sur les différents handicaps. Chaque association a présenté ses missions, visuelle, auditive, motrice ou psychique.
Les structures pour les prendre en charge manquent sur l’île. Rosa est interface de communication à l’association pour les déficients sensoriels de Mayotte, l’ADSM.
Elle accompagne les personnes malentendantes, sourdes et muettes. Une tâche difficile dans le département “On est la seule association sur Mayotte {...} plus on sera nombreux mieux ce sera”.