La réponse gouvernementale déclenche la colère au congrès des Forces Vives

Les manifestants des "Forces vives" sur la route de Kawéni lors d'une manifestation contre l'insécurité et l'immigration le 6 février dernier
Au nom des Forces Vives, Said Kambi a violemment rejeté la proposition du gouvernement d’une « loi d’urgence » pour Mayotte intégrant l’abrogation des séjours territorialisés.

« Nous n’avons pas ce qu’on demandait ! » s’est exclamé  Said Kambi  sous une pluie battante, « nous allons demander aux Mahorais ce qu’ils en pensent par référendum. Nous allons continuer les barrages jusqu’à l’instauration de l’état d’urgence ».

Said Kambi

« Il n’y a rien dans ce courrier ! » a poursuivi Said Kambi, alors que quelques élus présents tentaient de calmer sa colère.

Sur le plateau de Mayotte 1ère, les intervenants Said Said Hachim et Thomas Msaidié convenaient « qu’il faudrait d’abord examiner cette proposition du gouvernement à tête reposée ».

Pour sa part Badirou Abdou, membre des forces vives annonce le maintient des barrages et indique qu'une réponse sera donné ce soir sur la suite du mouvement.