La délibération était attendue ; le conseil départemental a arrêté les alphabets des langues mahoraises : le shimoare et le kibushi s’écriront en caractères latins et arabes.
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Ce consensus tend à prendre en compte l’histoire de Mayotte et de son évolution. L’alphabet arabe est maintenu parce qu’originellement, le shimaore, langue orale, s’écrit en graphie arabo-perse.
Mais cette graphie a évolué avec la cession de Mayotte à la France. La graphie latine s’utilise de plus en plus au détriment de l’arabo-perse. Les réflexions menées sur cette langue depuis plusieurs années par l’association shimé ou par d’autres linguistes au sein du Groupe de Recherche pour le Plurilinguisme ont été essentielles.
S’agissant du kibushi, cette langue se décline en deux variétés : le sakalava et l’antalautsi.
Langue austronésienne, il s’agissait d’obtenir une correspondance entre la grande graphie et la phonie, histoire de mettre tout le monde d’accord. Et dans ce cas précis, les travaux de recherches de Chamsidine Kordjee et les propositions faites lors des tables rondes ont aidé à faire émerger un consensus sur la transcription notamment des semi-voyelles et des consonnes.
Avec cette décision, il s’agit de valoriser nos langues, de promouvoir le multiculturalisme mahorais en facilitant les apprentissages que ce soit de l’écriture et de la lecture.
Mais cette graphie a évolué avec la cession de Mayotte à la France. La graphie latine s’utilise de plus en plus au détriment de l’arabo-perse. Les réflexions menées sur cette langue depuis plusieurs années par l’association shimé ou par d’autres linguistes au sein du Groupe de Recherche pour le Plurilinguisme ont été essentielles.
S’agissant du kibushi, cette langue se décline en deux variétés : le sakalava et l’antalautsi.
Langue austronésienne, il s’agissait d’obtenir une correspondance entre la grande graphie et la phonie, histoire de mettre tout le monde d’accord. Et dans ce cas précis, les travaux de recherches de Chamsidine Kordjee et les propositions faites lors des tables rondes ont aidé à faire émerger un consensus sur la transcription notamment des semi-voyelles et des consonnes.
Avec cette décision, il s’agit de valoriser nos langues, de promouvoir le multiculturalisme mahorais en facilitant les apprentissages que ce soit de l’écriture et de la lecture.