« Nous avons beaucoup d’aléas à prendre en compte : volcanique, sismique, cyclonique, et surtout la montée des eaux qui m’inquiète un peu ». Selon Said Said Hachim « la population n’a pas encore pris conscience des risques, pourtant la réalité est déjà là, avec des routes parfois coupées et des barges qui ne peuvent plus accoster ».
Said Said Hachim travaille au sein du comité chargé du projet de piste longue et assure que cet aléa est pris en compte :
Nous pouvons parfaitement construire au-dessus de la mer, cela existe ailleurs et les entreprises françaises sont parfaitement capables de réaliser cet ouvrage.
Concernant le volcan, le géographe constate une pause « l’éruption est toujours active, cela brûle toujours, mais le volcan n’a pas grandi depuis août 2019. Ceux qui imaginaient qu’il allait sortir à la surface dans trois ou quatre ans se trompaient ». Cela montre, selon lui, qu’il faut
se garder de faire des prédictions. Il en va de même pour les cyclones pour lesquels il est très difficile de prévoir ce qui va se passer dans cette saison.
Said Said Hachim annonce une prochaine mise à jour de « l’Atlas des risques naturels et es vulnérabilités de Mayotte » dont il est un des auteurs.