Les chauffeurs de taxis font respecter les gestes barrières dans leurs véhicules depuis la première vague du coronavirus, même les taxis informels.
Les mesures barrières très majoritairement respectées dans les transports de passagers, aussi bien dans les taxis villes que dans les taxis brousses. Les transporteurs exigent le port de masques à tous leurs clients.
J’ai refusé des clients qui n’en portaient pas,
affirme ce taximan d’un minibus taxi brousse du sud de Mayotte
Il faut dire que les autres passagers menaçaient de partir monter dans un autre véhicule si jamais j’acceptais un client sans masque,
a-t-il poursuivi.
Pendant la première vague déjà, les taxis avaient dans leur grande majorité bien sensibilisé leurs clients.
Il faut dire que la peur des amendes est bien réelle. Les forces de l’ordre sont présentes dans pratiquement tous les grands axes routiers de l’île comme celui de Chirongui au Sud de Mayotte ou encore celui de Dzoumogné au Nord, en passant par Tsararano au Centre.
Une présence qui a fait des malheureux. Les chauffeurs de taxis ont revu leur programme.
Les derniers taxis vers le Sud et le Nord partent désormais plus tôt des gares à Mamoudzou pour éviter de se faire prendre. Donc des voyageurs restent en rade et sont obligés de « tricher » avec des taxis mabawas. Des taxis informels qui, malgré tout, exigent eux aussi le port du masque.