Le président Azali reconnait l’existence du covid-19 aux Comores

L'opposition estime qu'Azali Assoumani aurait dû laisser le siège de président de l'Union des Comores à la fin de son deuxième mandat prévue en mai 2021.
Lors d’un discours prononcé ce jeudi, le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani a reconnu pour la première fois l’existence du Coronavirus dans son pays. Il a expliqué qu’il y avait « un cas, officiellement établi aujourd’hui ». 
 
Il s’agit, selon lui d’un « compatriote âgé de 50 ans vivant aux Comores ayant côtoyé un ressortissant franco-comorien, qui a séjourné dans le pays à partir 18 mars 2020.

Le patient a été admis à l’hôpital El-Maarouf le 23 avril 2020 pour toux, maux de gorge, fièvre et gêne respiratoire. 

Des échantillons ont été prélevés sur lui, conservés dans les conditions requises puis être envoyés à l’INRAPE pour analyse par PCR. 

Les résultats obtenus ce jour 30 avril 2020           sont positifs au COVID-19. L’état de santé du patient s’améliore progressivement et l’identification des personnes ayant été en contact avec lui   est en cours,   pour remonter le plus possible la chaine de contamination ».

« Comme il est d’usage,  une notification formelle a été envoyée à l’Organisation Mondial de la Santé » a indiqué le président comorien. 
Le président comorien ajoute : «Je n’ai pas attendu qu’il y ait un cas avéré pour mener la guerre contre cette pandémie ». Il a rendu hommage aux professionnels de santé engagés dans la lutte contre le covid-19 ; ajoutant que « ceux qui transgressent les mesures prises et mettent en danger la vie de leurs familles et de nos concitoyens seront sévèrement sanctionnés ». 
Les Comores ont instauré un couvre-feu, la fermeture des établissements scolaires et des mosquées. Une campagne de sensibilisation aux gestes barrières est menée dans les médias.