Ce n’est pas la première fois que les chauffeurs de bus font valoir leur droit de retrait suite à des incidents sur leur parcours, mais ceux dont ils ont été victimes ce lundi ont été d’une violence particulière.
à hauteur de Majicavo, des élèves à bord du bus exigeaient la desserte d’un arrêt du bus, et menacé la conductrice qui refusait, ils ont coupé les ceintures de sécurité pour s’en servir comme arme, sauté par les fenêtres du bus en marche, cassé la lunette arrière et défoncé la porte arrière pour sortir du bus et se battre avec d’autres jeunes à l’extérieur et rackettées des automobilistes
Jusque-là habitués à des faits extérieur de leurs véhicules les chauffeurs subissent de plus en plus d’agression à l’intérieur, racket de personnels et d’élèves, menaces avec armes, intrusion à bord.
Une nouvelle fois les dégâts sont lourds pour le groupement Nariendrembeli. Leur statistique interroge. En comparaison entre l’année 2021 et 202 sur les 2 premiers mois de l’année scolaire pour 27 ramassages, on note une augmentation de 76% du nombre d’incidents dont 45% d’augmentation des caillassages ; 74 caillassages depuis la rentrée du 24 août 2022 selon Transdev.
Le nombre de blessés depuis la rentrée est de 22 personnes, et les vitres cassés de 50 les conséquences sont énormes avec l’impossibilité pour les transporteurs à assurer la continuité du service public, des charges lourdes en réparation, 63 000 euros en 2 mois par exemple pour Matis, non rémunération sur service immobilisé.
Les transporteurs demandent une nouvelle fois des compensations financières du département et de l’État face à cette situation particulière grave.