Pas de doute, le manque de pluie est la première cause des restrictions d’eau précoces que l’on connait actuellement. Mais la sécheresse n’est pas la seule explication. La capacité de production et de stockage d’eau étaient également jusqu’à ces derniers mois la principale raison avancée par la SMAE.
Cela serait dû à l’état des usines de traitement obsolètes et sous dimensionnées ainsi qu’un réseau d’adduction en eau potable d’un autre temps où les fuites seraient nombreuses.
Selon nos informations, la majorité de ces ouvrages fonctionnerait avec un système de flocons qui permet d’accumuler les matières en suspension avant filtration. Mais quand la turbidité devient trop importante, les agents de la SMAE arrêtent la production. Et l’eau potable produite est insuffisante au regard des besoins de la population qui ne cesse de croître.
Autre problème et pas le moindre, le manque d’ingénierie notamment dans les usines de dessalement. Seules les responsables des sites maitrisent le processus, les agents eux sont en difficulté dès que les paramètres auxquels ils sont habitués évoluent. D’où la nécessité d’investir, pour réparer le réseau existant et trouver d’autres sources d’approvisionnement pour espérer sortir de cette crise d’eau chronique.