L'ambiance était tendue ce mercredi 6 novembre au rectorat. Une manifestation était organisée, dans la continuité de la grève entamée lundi pour demander une amélioration des conditions de travail et de rémunération. Peu après 10h, une cinquantaine de manifestants, enseignants du premier degré, ont forcé un grillage pour entrer sur le site, déçus de devoir attendre d'être reçus par le recteur. Ils se sont rassemblés devant son bureau, encadrés par des forces de l'ordre. Le recteur n'étant pas présent aujourd'hui, des discussions sont en cours pour savoir si les représentants syndicaux seront reçus par son directeur de cabinet.
Dans un communiqué publié la veille, le SNUipp dénonce l'attitude de Jacques Mikulovic lors des dernières négociations. "Le recteur va relayer les revendications qui nécessitent des décisions gouvernementales", écrit le syndicat. "Cependant, il semble minimiser l'ampleur du problème du sureffectif scolaire si bien que les bornes qu'il souhaite fixer ne sont pas acceptables." Le syndicat explique aussi "ne pas pouvoir se satisfaire de ces engagements très vagues", au sujet de leurs revendications sur la revalorisation des tickets-restaurant et la garantie de la liberté pédagogique.
"Des revendications importantes ont tout simplement été zappées", ajoute le courrier, prenant pour exemple l'indemnité de remboursement des loyers ou la situation des précaires. Les grévistes demandent "plus de sérieux et de convictions dans le traitement de ces revendications."