Chaque citoyen seychellois est invité à planter un arbre à pain dans son jardin. Des ministres ont donné l’exemple samedi dernier lors d’une journée nationale consacrée au fruit à pain. Sur l’ile principale de Mahé on comptait un peu plus de 4000 pieds il a deux ans, leur nombre a plus que doublé cette année avec 9000 arbres recensés.
« Le fruit à pain peut-être consommé de mille manières » rappelle le ministère de l’agriculture. On peut le faire frire, le faire bouillir, le griller au feu de bois ou mijoter dans du lait de coco. Il peut se manger aussi bien salé que sucré. Cet aliment a une haute valeur nutritionnelle, et des propriétés anti-inflammatoires.
Par les temps qui courent, il a surtout des qualités anti-inflationnistes. Le fruit à pain est accessible à tous, peu cher … ou carrément gratuit pour ceux qui ont un arbre à disposition. L’histoire de ce fruit est liée à celle de l’esclavage. On l’appelait « le pain des esclaves ». Originaire de Tahiti, ce sont les Anglais qui l’ont transplanté dans toutes leurs colonies, imités ensuite par les Français.
Pour ceux qui s’en souviennent, le grand film hollywoodien « les révoltés du Bounty » avec Marlon Brando raconte une mutinerie à bord d’un navire qui transportait des plants de fruits à pain.