Ce sont les heures supplémentaires qui posent problème. Pour beaucoup de professeurs, elles n’ont pas été payées depuis l’année scolaire 2019, soit presque 5 ans de retard accumulé.
L’activité tourne au ralenti à l’université d’Antananarivo, les nouveaux bacheliers n’ont pas pu commencer les cours de première année. Beaucoup s’orientent vers les établissements privés quand ils en ont les moyens.
Le syndicat des enseignants chercheurs poursuit une grève entamée depuis la rentrée, et renouvelle ses revendications auprès d’un gouvernement qui gère actuellement les affaires courantes en attendant les scrutins présidentiels de novembre et décembre.
On racle les fonds de tiroirs afin de trouver les millions qui manquent à l’organisation de l’élection, les enseignants ont très peu de chance de voir leur revendication satisfaite.