Certains les appellent les 7 samouraïs, parce qu’ils vont braver un électorat qui n’est pas gagné d’avance. Les ministres de l’intérieur, de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique, des sports, de la communication, la solidarité… tous sont envoyés au front, au risque de perdre leur portefeuille s’ils ne sont pas élus.
Courageux samouraïs pour les partisans d’Andry Rajoelina, ceux de l’opposition les appellent plus méchamment « les kamikazes » tant ils sont sûrs qu’ils iront au tapis. Les candidats malheureux de la présidentielle ont bien l’intention de constituer une assemblée rebelle.
Une autre personnalité est déterminée à en découdre : Christine Razafimanantsoa, l’ancienne présidente de l’Assemblée se présente en candidate libre pour laver l’affront qui lui a été fait, quand les partisans de Rajoelina l’ont déchue de son perchoir.