L’aviation civile malgache s’approchait dangereusement du crash. Depuis le mois d’août 2022, les caisses étaient presque vides. Ces derniers jours, le directeur expliquait qu’il ne pouvait plus dépenser un centime faute de budget voté pour 2023 parce qu’il n’y avait plus de conseil d’administration.
Le gouvernement vient tout juste de nommer en conseil des ministres de nouveaux membres au conseil d’administration. Cette carence de budget n’a heureusement pas eu de conséquences sur le trafic aérien, les compagnies ont continué d’opérer normalement avec des contrôleurs à leur poste ; mais cela risquait de ne pas durer. Comme c’est souvent le cas à Madagascar, on règle les problèmes à la dernière minute, à la limite de la rupture
Par ailleurs on apprend le départ du ministre des transports Rolland Ranjatoelina. Il vient d’être nommé président de l’ASECNA, l’agence pour la sécurité aérienne en Afrique, qui gère toutes les tours de contrôle du continent et de Madagascar. L’ASECNA est basée à Dakar au Sénégal.