Le collectif des 11 candidats d’opposition avait demandé un report en raison de l’indisponibilité de l’un d’eux, Andry Raobelina, blessé à l’oeil lors d’une manifestation. Il a dû être évacué vers l’île Maurice pour des soins. Les juges ont considéré que ce n’était pas un cas de force majeure obligeant à un report à longue échéance. La Cour a coupé la poire en deux en fixant le 1er tour au 16 novembre au lieu du 9.
Le deuxième tour, lui, reste prévu à la même date du 20 décembre. Pour l’heure, les juges n’ont pas rendu d’arrêt concernant l’autre demande de disqualification du président sortant en raison de sa nationalité.
Pas de quoi satisfaire l’opposition qui encaisse un deuxième coup dur : la destitution du président du Sénat. Cela n’a pas trainé, 48 heures après ses révélations fracassantes sur les menaces dont il aurait fait l’objet de la part du gouvernement, ses collègues sénateurs, tous favorables à Andry Rajoelina, ont voté à l’unanimité pour le destituer de son poste.