Déjà les prétendants aux sièges de députés avaient été désagréablement surpris par l’annonce de la commission électorale d’une caution exigée de 10 millions d’Ariary, soit un peu plus de 2000 euros. Le gouvernement a décidé de doubler la somme: 20 millions d’Ariary. Cela correspond à 4092 euros au cours d’aujourd’hui.
Beaucoup de citoyens désireux de participer à la vie politique de leur pays ne pourront pas réunir une telle somme. C’est précisément le but recherché pour limiter le nombre de candidats. Seuls les grands partis pourront concourir, excluant les indépendants.
Pour l’élection présidentielle, le tarif était 10 fois plus élevé : il fallait verser 40 000 euros pour pouvoir se présenter. Dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, les élections restent une affaire de gros sous.