Des associations se mobilisent contre les mariages forcés dans la grande île. Il est question d’utiliser les réseaux sociaux pour faire passer des messages aux familles
•
Le site de RFI rapporte l’organisation d’un débat vendredi à l’institut français. A Madagascar, les familles pauvres vendent leurs filles encore mineures pour s’en sortir. Le nombre de mariages forcés a explosé depuis la pandémie de Covid avec l’appauvrissement d’un grand nombre de foyers.
La loi malgache interdit le mariage des mineurs. Des peines de prison allant de 1 à 10 ans sanctionnent les personnes qui organisent ces mariages, mais elles ne sont pas appliquées.
Les associations, les avocats et les juges engagés contre les mariages forcés ont décidé de lancer une campagne sur les réseaux sociaux, avec des messages simples pour combattre cette pratique qui ne touche plus seulement la brousse, mais aussi les grandes villes.