Cette session parlementaire va tenter d’autoriser la naturalisation des apatrides, mais ce n’est pas gagné. Les ressortissants d’origine indienne, les « Karanes », de même que les chinois, sont pour beaucoup apatrides : ils n’ont pas de nationalité même s’ils sont nés à Madagascar de parents eux-mêmes nés à Madagascar.
Le sujet fait polémique parce que ces communautés sont considérées comme privilégiées économiquement, ce qui n’est pas toujours le cas. Les plus aisés ont en général la nationalité française.
Toutes les tentatives de débattre de ce problème se sont enlisées dans des controverses sans fin, et le sujet a été maintes fois renvoyé à plus tard.
En 2017 un petit progrès a été réalisé sur le droit du sang : les mères malgaches peuvent désormais transmettre la nationalité à leurs enfants même si elles sont mariées à des étrangers ; avant seuls les pères avaient ce droit.