« Les dispositifs mis en place pour notre sécurité ne sont pas respectés, et ils ne répondent pas à notre besoin de sécurité » dit Madjidi Mouayad, alors que le droit de retrait se poursuit depuis plus d’un mois ;
Les autobus de transport du personnel étaient destinés à nous regrouper pour que l’on se sente en sécurité, mais les caillassages continuent.
Madjidi Mouayad, secrétaire du syndicat Sud santé-sociaux au Centre Hospitalier de Mayotte
Le syndicaliste estime même que les escortes de gendarmes, n’arrangent rien au contraire, ils sont des cibles, « c’est comme si on nous mettait des croix dans le dos ».
Madjidi Mouayad considère que « pour ces jeunes, c’est une façon d’alerter, car personne ne s’occupe d’eux ». Selon lui, « c’est la responsabilité des élus du département et des communes… et le préfet ne nous entend pas, il est sourd ». Le représentant syndical estime qu’il faudrait un couvre-feu de 17h00 à 6h00 du matin.
S’agissant du fonctionnement des services, Madjid Mouayad affirme que le travail des soins est assuré par des cadres, « nous continuons le droit de retrait pour obtenir la sécurité ».