Malaise au sein de la BAC (Brigade anti criminalité) de Mayotte

A quelques jours d’une double voire triple visite ministérielle très attendue à Mayotte, dont celle du ministre de l’intérieur, la tension monte au sein de cette unité de police. 
La Brigade anti-criminalité de Mayotte connaitrait un profond malaise exacerbé par les décisions du commissaire, chef du service de la sécurité publique, selon des informations recueillies dans cette unité réputée efficace dans les opérations de recherches et d'interpellation.

Alors que les équipes de Mayotte la 1ère tentaient d'obtenir des réponses sur l’évolution de l’enquête diligentée à l'affaire du braquage de la station Total de Kaweni survenu samedi 21 novembre, elles découvraient  que les services des agents de la Brigade Anti-Criminalité se font désirer… Bien qu’ils ne soient pas en grève ni en droit de retrait, mais selon plusieurs sources policières, « le mauvais management du chef de la BAC profite du soutien inexpliqué du directeur territorial de la police nationale de Mayotte ». 

Par ailleurs, le chef de la BAC ne serait pas décrié que de l'intérieur. Il y a quelques mois, un médecin contactait notre chaîne pour témoigner des violences que lui aurait injustement infligées un policier qui s'avérait être le chef de la BAC… le malaise s’est depuis installé ; des mouvements d’humeur prononcés ne sont pas à exclure dans les prochains jours au sein de la BAC.
Les braqueurs de la station Total pourraient profiter de la situation…