Un article de la constitution des Maldives stipule qu’il est interdit d’organiser des élections pendant le mois de ramadan ; mais un autre article de la même constitution impose d’organiser l’élection législative tous les cinq ans dans un délai de 30 jours avant la fin du mandat des députés. Or cela tombe le 17 mars en plein ramadan.
Jusqu’à présent la jeune république n’avait jamais été confrontée à ce dilemme. Les durées de mandat et les dates de scrutin sont fixes et régulières, mais le ramadan glisse d’une année sur l’autre causant cette fois un conflit entre la loi de Dieu et la loi des hommes.
Il a donc fallu voter un amendement à la constitution pour repousser le scrutin au 18 avril, mais comme il est illégal de rallonger la durée du mandat des députés, il faudra un autre amendement de la constitution… Les législateurs maldiviens ont du pain sur la planche.