Les 24 et 25 avril prochains se tiendront des rencontres à Maputo pour développer les échanges entre les entreprises mozambicaines, réunionnaises, mahoraises et également celles de métropole. Le but est de mieux faire connaître le potentiel du marché mozambicain, « souvent sous-estimé voire ignoré » dit un communiqué de la Chambre de Commerce franco-mozambicaine.
Il est vrai qu’en dehors de l’extraction de gaz par Total, les entreprises se montrent prudentes dans cet immense pays de 32 millions d’habitants que le président Filipe Nyusi veut ouvrir aux investisseurs.
Parmi d’autres difficultés, il y a celle des liaisons aériennes. Bien que tout proche, le Mozambique n’est relié à aucune île de la région, pas même Madagascar juste en face.
Sa compagnie nationale, la LAM, est au bord du gouffre. L’Etat renonce même à la privatiser tellement elle est couverte de dettes. Ses avions sont en liste noire, interdits dans tout l’espace européen.