Des avocats mûrs à point

C’est la grande difficulté que connaissent bien les planteurs d’avocats : quand faut-il les cueillir s’il s’agit de les exporter ? Trop verts, ils ne vont pas mûrir et risquent de pourrir. Trop mûrs, ils vont se dégrader à grande vitesse dans les containers avant d’arriver à destination.

Beaucoup ont tendance à les cueillir trop verts, durs comme du bois, sans aucune chance de satisfaire les consommateurs. Le ministère tanzanien de l’agriculture a sanctionné d’une amende une entreprise qui a exporté des avocats trop verts.

Le maintien de la qualité est une priorité absolue à l’heure où l’avocat tanzanien a le vent en poupe sur le marché européen qui en achète pour 30 millions d’euros, en particulier la France.