Cela s’est passé dans un village de la région de Kagera, au nord-est du pays. La petite Asimwe a été arrachée à sa mère. Les ravisseurs se sont enfuis avec la petite fille de deux ans. Une chasse à l’homme a été déclenchée par la police, avec l’aide de quelques habitants révoltés par cette pratique ancestrale qui consiste à sacrifier les Albinos dans le but de soigner les maladies, ou de porter chance.
Malheureusement, les adeptes de cette sorcellerie ont eu le temps de perpétrer le crime. On a retrouvé des parties du corps de la fillette, emballés dans des sacs plastique destinés à être vendus. 9 hommes ont été interpellées dont un prêtre, et surtout le père biologique de la petite fille, lui-même impliqué dans le trafic.
Ces crimes rituels subsistent dans toute l’Afrique australe. Ils ont pour origine une croyance selon laquelle les organes de ces enfants touchés par une dépigmentation de la peau auraient des vertus magiques.
En 2019, un Sud-africain a été condamné pour avoir tué une Albinos de 13 ans dans l’espoir d’assurer le succès de son entreprise.