Samia Suluhu Hassan, 63 ans, ne recueille que des éloges même du côté de l’opposition parlementaire, son leader Zitto Kabwe salue ses efforts pour rétablir la démocratie, la liberté d’expression et réinstaurer le dialogue dans le pays.
Dans la presse tanzanienne, les éditorialistes rivalisent de louanges. On souligne son habileté à établir des relations diplomatiques efficaces sur tous les continents. Elle recevra d’ailleurs dans quelques jours, en visite officielle, la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris.
A son arrivée au pouvoir, les observateurs étaient dans l’expectative face à cette femme originaire de Zanzibar, discrète, peu bavarde, à l’allure austère. Sans bruit, Samia Suluhu Hassan a totalement changé la gouvernance de son prédécesseur.
Les acteurs économiques se réjouissent aussi. La Tanzanie enregistre des progrès tangibles. Un exemple : le budget consacré à l’agriculture a sensiblement augmenté et le pays en retire déjà les fruits en dégageant des excédents et devenant un des principaux exportateurs en Afrique de l’Est.