Le BEA, le Bureau Enquête et Analyses basé au Bourget près de Paris a confirmé qu’il mènera cette enquête. Cet engagement français est logique : l’avion ATR 42 est un appareil construit en France par un consortium franco-italien. Cet avion de transport régional a fait ses preuves, il est largement répandu dans le monde, y compris dans les compagnies de l’Océan Indien, air Madagascar, Ewa à Mayotte, ou encore Air Mauritius, Air Austral en possédait jusqu’à une période récente. Des ingénieurs canadiens seront aussi de la partie puisque les moteurs Pratt& Whitney sont produits au Canada.
L’épave de l’ATR est entière. Il n’y a pas d’éparpillement des débris. L’avion s’est crashé tout près de la rive, il n’a pas coulé complètement. Une grue a pu le ramener à sec. Les enquêteurs examineront en particulier les deux boites noires : celle qui enregistre les conversations dans le cockpit et avec la tour de contrôle, et l’autre qui restitue les paramètres de vol, les réglages de l’avion juste avant le crash.
Un autre volet de l’enquête a commencé sur l’organisation des secours après l’accident ; et là des experts tanzaniens disent déjà qu’ils ont été défaillants. Il y avait heureusement des pêcheurs, les premiers à intervenir pour sauver les survivants.