La lecture de la boite noire montre que les alertes ont bien fonctionné. Lorsque qu’un avion approche le sol, une voix métallique résonne dans le cockpit indiquant l’altitude et ordonne de redresser quand le nez de l’avion est trop bas.
Aux commandes de l’ATR 42, les deux pilotes, un Kenyan et un Tanzanien, ont bien entendu ces alarmes sonores et ils les ont ignorées, jusqu’au crash de l’avion dans le lac Victoria à proximité de l’aéroport de Bukoba où ils devaient atterrir par mauvais temps et une visibilité nulle. Sur les 43 passagers, 19 sont morts. Les autres doivent leur survie aux pêcheurs qui ont accourus sur les lieux alors que l’avion était en train de couler.
La question qui demeure est pourquoi, pourquoi ces pilotes ont délibérément ignoré ces alertes ? L’enquête n’est pas finie. Un prochain rapport est annoncé pour novembre 2023.
Le bureau français d’enquête et d’analyses est chargé de cette affaire car l’avion ATR est de production française. Un autre rapport tanzanien a déjà mis en cause les secours qui sont arrivés trop tard.