Cette structure, entrée en service cette semaine, a été créée à l’initiative de la SADEC, la communauté des Etats d’Afrique Australe. Madagascar, Maurice, les Seychelles et les Comores en font partie.
C’est en quelque sorte une « petite CIA » à l’échelle de l’Océan Indien. L’objectif de cette centrale est de compiler et analyser toutes les informations recueillies par les armées et les polices des différents pays. « Une information non transmise par un pays peut avoir des conséquences catastrophiques dans un autre » explique Elias Magosi le secrétaire exécutif de la SADEC.
Parmi ses missions il y aura la surveillance des réseaux sociaux, des sites internet, et des transferts d’argent. Des programmes et des méthodes de prévention et de déradicalisation seront élaborés au sein de cette centrale.
Les milices islamistes au nord du Mozambique sont particulièrement ciblées. On craint une contamination des pays voisins.