Nishal Joyram est sorti de clinique où il avait été admis en urgence mardi soir, sur un fauteuil roulant poussé par une infirmière. Au 23ème jour de sa grève de la faim les médecins l’ont convaincu qu’il risquait des séquelles irréversibles s’il continuait.
Une autre raison l’a poussé à prendre cette décision : Il explique qu’un homme de loi, émissaire du premier ministre, lui a fait passer le message que « le pouvoir serait prêt à discuter des taxes sur l’essence, mais pas sous cette pression médiatique ». « Je ne mène pas un combat contre le régime » explique l’enseignant, « je veux simplement que l’on fasse tout pour atténuer la souffrance des familles mauriciennes ».
Nishal Joyram annonce qu’il y aura d’autres actions pour obtenir une baisse des prix des carburants, «la police a déjà plein de demandes de manifestations » dit-t-il. Selon lui, « il se passera beaucoup de choses la semaine prochaine » si on ne parvient pas à un compromis d’ici là.