Maurice : l’hécatombe routière se poursuit

Une vue de Port-Louis, capitale de l'Ile Maurice (image d'illustration)
A l’île Maurice, le sujet de l’insécurité routière revient régulièrement à la une de l’actualité sans que rien ne change. Les derniers jours ont encore été meurtriers : déjà 28 décès en 2024, alors que le premier trimestre n’est même pas terminé

Mardi soir un jeune policier de 25 ans qui rentrait du travail à moto a été mortellement percuté par un automobiliste qui lui a grillé la priorité. Le même soir une jeune femme de 22 ans a été happée sur un passage piéton, elle n’a pas survécu. Mardi encore, un chauffeur de taxi a perdu le contrôle de sa voiture, finissant sa course, et sa vie, contre un mur. La veille, lundi, un garçon de 18 ans s’est tué en participant à un rodéo sauvage à deux roues.

La série des drames de la route n’en finit pas. Depuis quelques années, le bilan dépasse régulièrement les 100 morts par an. En moyenne on compte 4 accidents par heure de jour comme de nuit.

Nando Bodha, un ancien ministre de Jugnauth passé à l’opposition, a dénoncé hier un « laxisme total » des autorités, mettant en cause l’état des routes et le manque d’éclairage. Nando Bodha appelle le premier ministre à « mettre fin à l’hécatombe ».