Maurice : l’opposition passe à l’offensive au parlement

L’inflation, la dépréciation de la roupie, les taxes sur les carburants, mais aussi des affaires d’ordre judiciaire. Les partis d’opposition veulent faire feu de tout bois et obliger le premier ministre à répondre à des questions embarrassantes : Le soutien du gouvernement à la police plutôt qu’à la justice dans les poursuites contre le syndicaliste Bruneau Laurette ; l’affaire du trafiquant de drogue Franklin, condamné à la Réunion mais laissé libre de ses mouvements pendant très longtemps à Maurice. Un député parle « d’infiltration de la mafia dans les instances gouvernementales ».

De leur côté les députés du camp du premier ministre Jugnauth  utiliseront leurs armes, comme par exemple poser un maximum de questions inutiles pour noyer les débats.

Les élus d’opposition se sont mis d’accord pour éviter tout incident, redoutant des provocations pour faire lever la séance ou pour expulser un orateur. D’ailleurs cette rentrée se fait sans le leader de l’opposition Arvin Boolell, qui a été suspendu pour plusieurs séances.