Plus personne ne veut cueillir les feuilles de thé, c’est un travail fatigant et souvent mal payé. Il ne reste plus que des vieilles personnes pour le faire, la relève n’est pas assurée. La quantité produite a quand même augmenté de 12% cette année.
Le marché est assez florissant, les paquets bleus ou rouges de « Bois Chéri » se vendent bien. La Réunion figure parmi les premiers consommateurs, mais on en trouve aussi en France, au Royaume Uni, en Australie et au Canada.
Le patron d’une des marques mauriciennes affirme que les salaires des cueilleurs augmentent, ils sont – selon lui - supérieurs à la moyenne des rémunérations versées aux travailleurs agricoles.
A l’image d’autres employeurs mauriciens, comme ceux du bâtiment et de l’hôtellerie, les producteurs de thé demandent à l’administration l’autorisation de faire venir de la main d’œuvre étrangère. Les procédures sont longues et compliquées. Le gouvernement freine sur cette question, préférant que des Mauriciens occupent ces emplois autant que possible.