Maurice : Vers la castration chimique des auteurs d’agressions sexuelles

castration chimique des auteurs d’agressions sexuelles
A l’île Maurice, la castration chimique des violeurs est de plus en plus sérieusement envisagée, la commission des lois du parlement donne un avis favorable à cette mesure

Dans les prisons mauriciennes, 72% des détenus condamnés pour violences sexuelles sont des récidivistes. Partant de ce constat, une nouvelle loi pourrait imposer une castration chimique, c’est-à-dire l’administration obligatoire de médicaments destinés à inhiber les pulsions sexuelles en agissant sur la production de testostérone.

On parle de « castration chimique », mais il ne s’agit pas d’une action irréversible : les effets s’arrêtent dès que le traitement est stoppé.

Ce n’est pas la première fois que le sujet est sur la table à Maurice, on en parle depuis une dizaine d’années. Les défenseurs de cette méthode citent les pays où elle est pratiquée, notamment les pays scandinaves où le taux de récidive est tombé de 40% à 5%.

En France une loi permet ce traitement, mais uniquement sur la base du volontariat. On ne peut pas obliger quelqu’un à prendre un médicament. Cependant les détenus volontaires peuvent bénéficier d’une remise en liberté décidée par un juge.