Mayotte la clé de la convention entre la France et le Kenya

La première traduction de cette convention est le projet "Daraja" qui signifie pont.
Ce lundi 25 novembre, la France et le Kenya ont signé une convention pour renforcer les liens des deux pays. Mayotte est directement concernée puisqu'il s'agit du territoire le plus proche géographiquement du Kenya.

Le Secrétaire d'Etat chargé de la Francophonie et des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, a signé cette convention en présence du ministre kényan de l’Économie bleue, des Mines et des Affaires maritimes, Salim Mvurya et du Secrétaire d'Etat chargé des Affaires étrangères du Kenya.

Mayotte est le point central de ce partenariat, et c'est la raison pour laquelle l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (ADIM) y est directement associée. Le pays voisin est représenté par la Kenya National Chamber of Commerce and Industry (KNCCI).

Le Secrétaire d'Etat chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux de la France a signé une convention avec ministre kényan de l’Économie bleue, des Mines et des Affaires maritimes.

Le premier axe important de cette convention de partenariat est le projet Daraja, qui signifie "pont" en swahili et en mahorais. "Il ne s’agit pas seulement d’un projet économique, mais d’un symbole de la passerelle humaine et culturelle que nous souhaitons bâtir entre Mayotte et le Kenya. Ce pont, nous le bâtissons pour ouvrir de nouvelles voies commerciales, favoriser les investissements croisés et offrir des opportunités de co-développement à nos entreprises et à nos talents", précise Zamimou Ahamadi, 5e vice-présidente, chargée des Finances et Affaires européennes au conseil départemental de Mayotte.

Thani Mohamed Soilihi, représente la France dans la signature de cette convention avec le Kenya.

Le projet Daraja met l’accent sur des secteurs qui ont été identifiés comme prioritaires pour Mayotte et le Kenya. Il s'agit de l’économie bleue, l’agriculture durable et l’agroalimentaire, le numérique, l’innovation et le tourisme. "Ces domaines sont porteurs non seulement de croissance, mais aussi de transformation sociale et économique pour nos populations", ajoute Zamimou Ahamadi.