Ce matin revenons sur le salon de l’agriculture qui vient de s’achever à Paris. Très belle prestation mahoraise, le stand de l’Ile aux parfums a reçu beaucoup de visiteurs, il a connu un vrai succès.
La délégation de Mayotte au salon de l’agriculture à Paris est unanime sur la réussite de sa participation. Et on ne peut que leur dire bravo !
« Tous les produits acheminés de Mayotte – 1 tonne – ont été pris d’assaut par les visiteurs dès les premiers jours du salon » nous dit un communiqué triomphal du comité du tourisme.
Les organisateurs sont d’autant plus satisfaits que la filière agriculture et production de Mayotte a su faire face à la concurrence des producteurs des autres Départements d’Outre-Mer qui ont plusieurs années d’avance, et davantage de moyens.
Alors on peut juste regretter que cette année, aucun produit mahorais n’ait obtenu de prix, contrairement à l’année dernière où une confiture avait été récompensée, une confiture de citrouille et combava produite par la coopérative de Combani avait décroché la médaille d’or.
Pas de prix cette année, mais ce n’est pas grave, la filière agricole mahoraise s’est largement illustrée.
Il suffit d’aller au marché – surtout en ce moment – c’est une misère !!! Il n’y a rien à se mettre sous la dent, pas de légumes, pas de fruits… ou sinon quelques malheureuses brèdes mafanes, des petites tomates hors de prix, des oignons… Pour les fruits c’est pire, quelques bananes, mignonnes mais bien seules, quelques pommes cannelles.
Il y a ce fameux slogan santé qui dit : «mangez 5 fruits et légumes par jour », eh bien ici à Mayotte ce n’est même pas possible d’en trouver 5 en ce moment.
Je dis bien : « en ce moment ». On nous rétorque que c’est la mauvaise saison ; mais enfin dans ce cas expliquez-nous comment dans la même région climatique, à la Réunion, à Maurice, à Madagascar, aux Comores, aux Seychelles, en Tanzanie, au Mozambique, on trouve beaucoup plus de produits frais sur les marchés ? Où sont les carottes, les courgettes, les chouchous, les laitues, les épinards, le cresson?
C’est donc très bien que l’agriculture mahoraise aie du succès à Paris, on est très content pour elle. Il faudrait qu’elle en fasse autant à Mayotte ; parce que quand on va au marché, on se demande si elle existe. Ou sinon n’appelons pas ça de l’agriculture ; ce n’est même pas du jardinage.
« Tous les produits acheminés de Mayotte – 1 tonne – ont été pris d’assaut par les visiteurs dès les premiers jours du salon » nous dit un communiqué triomphal du comité du tourisme.
Les organisateurs sont d’autant plus satisfaits que la filière agriculture et production de Mayotte a su faire face à la concurrence des producteurs des autres Départements d’Outre-Mer qui ont plusieurs années d’avance, et davantage de moyens.
Alors on peut juste regretter que cette année, aucun produit mahorais n’ait obtenu de prix, contrairement à l’année dernière où une confiture avait été récompensée, une confiture de citrouille et combava produite par la coopérative de Combani avait décroché la médaille d’or.
Pas de prix cette année, mais ce n’est pas grave, la filière agricole mahoraise s’est largement illustrée.
Alors bravo pour l’agriculture mahoraise qui a su se faire apprécier à Paris, parce qu’ici à Mayotte ce n’est pas tout à fait le cas
Il suffit d’aller au marché – surtout en ce moment – c’est une misère !!! Il n’y a rien à se mettre sous la dent, pas de légumes, pas de fruits… ou sinon quelques malheureuses brèdes mafanes, des petites tomates hors de prix, des oignons… Pour les fruits c’est pire, quelques bananes, mignonnes mais bien seules, quelques pommes cannelles.
Il y a ce fameux slogan santé qui dit : «mangez 5 fruits et légumes par jour », eh bien ici à Mayotte ce n’est même pas possible d’en trouver 5 en ce moment.
Je dis bien : « en ce moment ». On nous rétorque que c’est la mauvaise saison ; mais enfin dans ce cas expliquez-nous comment dans la même région climatique, à la Réunion, à Maurice, à Madagascar, aux Comores, aux Seychelles, en Tanzanie, au Mozambique, on trouve beaucoup plus de produits frais sur les marchés ? Où sont les carottes, les courgettes, les chouchous, les laitues, les épinards, le cresson?
C’est donc très bien que l’agriculture mahoraise aie du succès à Paris, on est très content pour elle. Il faudrait qu’elle en fasse autant à Mayotte ; parce que quand on va au marché, on se demande si elle existe. Ou sinon n’appelons pas ça de l’agriculture ; ce n’est même pas du jardinage.