De Gaulle au secours des Mahorais
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Avec que le Gouvernement Macron envisage d’instaurer la gratuité du visa d’entrée à Mayotte et la libre circulation des personnes entre Mayotte et l’Union des Comores, la crainte des Mahorais d’être submergés par le flot migratoire, eux qui sont déjà minoritaires sur leur territoire et qui se sentent de plus en plus étrangers leur propre sol, n’est pas une vue de l’esprit. Elle trouve d’ailleurs une justification dans la prémonition du président fondateur de la Vème République.
Dans les citations du général de Gaulle rapportées par Alain Peyrefitte, son ministre de la Justice, on trouve celle affirmation : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs ».
Il y a plus de 50 ans déjà, Charles de Gaulle manifestait une lucidité fort étonnante à propos des conséquences de l’immigration de masse, chose que nos « leaders » d’aujourd’hui ont encore du mal à comprendre. « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France », martelait l’homme du 18 juin. Avec 50% de la population composée d’étrangers, on peut dire que Mayotte n’est plus vraiment Mayotte.
Dans ces conversations intimes, de Gaulle déclare : « Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants ». Le propos s’applique évidemment à Mayotte, petit territoire de 375 km2 qui ne peut accueillir tous les déshérités de la région. Le libérateur de la France occupée par l’Allemagne nazie ajoutait : « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français ». Pour paraphraser le grand Charles, disons que les Comoriens sont des Comoriens, les Mohéliens des Mohéliens, les Anjouanais des Anjouanais, les Mahorais des Mahorais. Prétendre le contraire, c’est nier l’évidence ou verser dans la démagogie nationaliste.
Poursuivant le dialogue avec son confident, l’homme d’Etat martelait sur le mode interrogatif : « Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? »
Poser la question de cette façon explicite c’est y répondre. Faut-il rappeler que le niveau de vie de Mayotte est trois fois supérieur à celui des Comores voisines, le différentiel de PIB explique d’ailleurs pourquoi les migrants sont passés de quelques milliers il y a vingt ans à plus de 120.000 en 2017, pour la plupart clandestins et en quête de la nationalité française.
Face à la menace de déstabilisation qui pèse sur leur île, les Mahorais et les Mahoraises doivent méditer cette parole de Gaulle : « Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction ».
Dans les citations du général de Gaulle rapportées par Alain Peyrefitte, son ministre de la Justice, on trouve celle affirmation : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs ».
Il y a plus de 50 ans déjà, Charles de Gaulle manifestait une lucidité fort étonnante à propos des conséquences de l’immigration de masse, chose que nos « leaders » d’aujourd’hui ont encore du mal à comprendre. « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France », martelait l’homme du 18 juin. Avec 50% de la population composée d’étrangers, on peut dire que Mayotte n’est plus vraiment Mayotte.
Dans ces conversations intimes, de Gaulle déclare : « Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants ». Le propos s’applique évidemment à Mayotte, petit territoire de 375 km2 qui ne peut accueillir tous les déshérités de la région. Le libérateur de la France occupée par l’Allemagne nazie ajoutait : « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français ». Pour paraphraser le grand Charles, disons que les Comoriens sont des Comoriens, les Mohéliens des Mohéliens, les Anjouanais des Anjouanais, les Mahorais des Mahorais. Prétendre le contraire, c’est nier l’évidence ou verser dans la démagogie nationaliste.
Poursuivant le dialogue avec son confident, l’homme d’Etat martelait sur le mode interrogatif : « Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? »
Poser la question de cette façon explicite c’est y répondre. Faut-il rappeler que le niveau de vie de Mayotte est trois fois supérieur à celui des Comores voisines, le différentiel de PIB explique d’ailleurs pourquoi les migrants sont passés de quelques milliers il y a vingt ans à plus de 120.000 en 2017, pour la plupart clandestins et en quête de la nationalité française.
Face à la menace de déstabilisation qui pèse sur leur île, les Mahorais et les Mahoraises doivent méditer cette parole de Gaulle : « Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction ».