Mobilisation lycéenne à Chirongui : "On aurait préferé avoir plusieurs oraux blancs pour le Grand oral."

Mobilisation des élèves au lycée de Chirongui ce mercredi 26 février
Plus d’une centaine de lycéens se sont rassemblés ce mercredi matin devant le lycée de Chirongui. Il dénonce la mise en place d'un examen blanc après les vacances afin de pouvoir évaluer leur écrit. Une volonté qui ne plaît pas du tout à la jeunesse, qui se considère déjà fragilisée depuis le début de l’année par le manque de professeurs, l’insécurité et le passage de Chido.

« Non aux examens écrits », scandent les lycéens devant le lycée de Chirongui. Ils sont une centaine environ et dénoncent la mise en place d'un examen blanc après les vacances afin d'évaluer leur écrit. Un choix qu'ils ne comprennent pas, il y a plusieurs semaines la ministre de l'Education national Elisabeth Borne a annoncé l’annulation des épreuves écrites du bac 2025.

Ce n'est pas cohérant avec le fait que nous n'avons pas d'écrtis à la fin. On aurait préferé avoir plusieurs oraux blancs pour le Grand oral.

Imane Vita, élève de terminale au lycée « Tani malandi » à Chirongui.

Pour le corps professoral, la mise en place de cet examen écrit est l’occasion de maintenir les élèves dans un sérieux car il observe beaucoup de relâchement après Chido. Pour répondre aux interrogations des élèves, une réunion s’est tenue en présence des représentants des élèves mobilisés, des enseignants, des CPE, du chef d’établissement, du proviseur adjoint ainsi que du directeur de cabinet du recteur, accompagné du service communication de l’académie.

Pour lever toute ambiguïté, l'épreuve ne sera plus désignée sous l’appellation « bac blanc », mais sous le terme de « devoir sur table commun ». Les élèves plancheront exclusivement sur les notions étudiées en classe et seront élaborés par les enseignants. "Des réponses qui ont été accueillies favorablement par les élèves" selon le rectorat. 

Les cours doivent reprendre normalement dès demain jeudi 27 février.