Il y a du laxisme, de l’immobilisme ; nous ne pouvons pas rester le seul département de France sans transport public,
déplore Mohamed Hamissi.
L’ingénieur en transport considère qu’il y a « un échec collectif » : « depuis 1995, il est question de réorganiser les taxis. Aujourd’hui, les 660 licences de taxis n’assurent toujours pas un service public ».
Selon Mohamed Hamissi le projet de transport Caribus souffre du même retard que le plan global de transports qui prévoyait une desserte interurbaine en 2019, et une desserte maritime en 2023.
« Le problème est politique » déclare Mohamed Hamissi, « si le sujet des transports n’est pas considéré comme une urgence, c’est le fiasco total qui nous attend ».