Répondant à une internaute déplorant l’absence de prise en charge psychologique des personnes exposées aux violences, la députée évoque « une société profondément traumatisée ». « Il y a 12 ou 15 ans, il n’y avait aucune violence contre les personnes. Il n’y avait ni volets, ni grilles sur nos maisons ». Selon elle, « les enfants absorbent de l’anxiété en allant à l’école dans des bus caillassés, des établissements entourés de barbelés, des gaz lacrymogènes… ». Estelle Youssouffa pense que le stress, les AVC et même l’épidémie d’obésité sont des conséquences de ce mode de vie, « on mande pour compenser ». Elle regrette que la santé mentale soit « négligée par l’ARS ».
La députée sortante de la 1ère circonscription n’a pas ouvert de permanence et n’en n’ouvrira pas non plus en cas de deuxième mandat, « elle serait une cible comme cela a été le cas pour certains de mes collègues…Les électeurs savent qu’ils peuvent toujours me joindre sur mon groupe Watsap ».
« Je continuerai à travailler pour faire avancer la loi Mayotte, je continuerai à être à votre écoute, à votre service » affirme Estelle Youssouffa. « Vous avez vu que je porte toujours en écharpe le kishali de Zena Mdéré à l’Assemblée ; cela veut dire que je vous représente vous tous ». « Mon ambition est de passer dès le 1er tour » conclut-elle.