Les médailles encore autour du cou, les athlètes mahorais interpellent les autorités pour exiger des moyens plus conséquents pour le sport.
Leurs performances aux Jeux des îles de l’océan indien leur donnent une certaine légitimité et ils en profitent avec raison. En 2015, après les 15 médailles obtenues par la délégation mahoraise, les élus départementaux avaient promis des « investissements conséquents pour le mouvement sportif de Mayotte ». Il avait même été question d’organiser un tournoi intermédiaire avec La Réunion en 2017, pour préparer au mieux les JIOI de Maurice de 2019. Aucune promesse n’a été tenue en dehors de la mise en place d'un chantier de réhabilitation du stade de Cavani, toujours en cours.
Mohamed Ahamada dit Tostao, a affirmé que Mayotte passe à côté de nombreux trophées en étant absente de disciplines assez simples à développer comme l’haltérophilie et le lancer de poids ou de disque. Pour cause, il n'y a plus de ligue d'athlétisme depuis 2011 sur l'île au lagon. Celle-ci a été remplacée par un comité en avril 2018. Entre 2011 et 2017 seul l'association pour le développement de l'athlétisme à Mayote (ADAM) s'occupait de cette discipline.
À Maurice, une médaillée a confié qu’elle avait fait sa préparation dans le noir. En fait leurs préparation était organisée sur le terrain du Baobab. Ils profitaient de l’éclairage quand le FC Mtsapéré occupait le terrain. Les jours où les rouges n’avaient pas entraînement, les lampes étaient éteintes.
Enfin, toutes les disciplines n’ont pas bénéficié de la même préparation. Les hommes dans les sports collectifs, football et basket ont de meilleures préparations avec des déplacements dans la région et en Métropole. Les résultats montrent que ce n’était pas inutile. Le même Tostao a dit que Mayotte, avec ses médailles de plus en plus nombreuses aux Jeux, s’est faite définitivement une place dans le mouvement sportif de l’océan indien.
Mais les Jeux régionaux sont la seule occasions de voir sortir les hippocampes. Ce n'est pas assez !
Mohamed Ahamada dit Tostao, a affirmé que Mayotte passe à côté de nombreux trophées en étant absente de disciplines assez simples à développer comme l’haltérophilie et le lancer de poids ou de disque. Pour cause, il n'y a plus de ligue d'athlétisme depuis 2011 sur l'île au lagon. Celle-ci a été remplacée par un comité en avril 2018. Entre 2011 et 2017 seul l'association pour le développement de l'athlétisme à Mayote (ADAM) s'occupait de cette discipline.
À Maurice, une médaillée a confié qu’elle avait fait sa préparation dans le noir. En fait leurs préparation était organisée sur le terrain du Baobab. Ils profitaient de l’éclairage quand le FC Mtsapéré occupait le terrain. Les jours où les rouges n’avaient pas entraînement, les lampes étaient éteintes.
Enfin, toutes les disciplines n’ont pas bénéficié de la même préparation. Les hommes dans les sports collectifs, football et basket ont de meilleures préparations avec des déplacements dans la région et en Métropole. Les résultats montrent que ce n’était pas inutile. Le même Tostao a dit que Mayotte, avec ses médailles de plus en plus nombreuses aux Jeux, s’est faite définitivement une place dans le mouvement sportif de l’océan indien.
Mais les Jeux régionaux sont la seule occasions de voir sortir les hippocampes. Ce n'est pas assez !