« Qu’est-ce que j’ai fait pour me retrouver dans ce camp ? » se demande Laithidine Ben Saïd. Le maire de Mtsamboro déplore les rumeurs qui ont classé les élus dans deux camps, ceux qui seraient pour, et ceux qui qui seraient contre Wumanbushu.
« J’ai toujours soutenu cette opération » affirme-t-il, « on n’en peut plus de cette violence». Laithidine Ben Saïd rappelle s’être rendu à Paris avec les élus l’an dernier, « j’ai un père « soroda » et une mère qui l’était aussi ». Il affirme aussi avoir été « l’un des premiers à fournir à la préfecture les périmètres pour d’éventuelles opérations de résorption de l’habitat insalubre ».
Le maire de Mtsamboro dit plaider « pour une présence de l’Etat sur l’îlot de Mtsamboro par où passent nombre de clandestins ». « Nous sommes en train de construire un ponton, il serait bon que la police y soit présente… mais pas une base avancée ». Selon l’élu, la commune et ses plages ont une vocation touristique, « nous ne voulons pas être un port naturel pour les étrangers en situation irrégulière ».