Depuis le premier janvier, il est strictement interdit d’acheter, d’utiliser encore moins de stocker des pesticides chimiques, pour jardiner ou désherber. Une campagne de sensibilisation va être menée à Mayotte.
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Des affiches seront placardées sur les différents points de distribution et tous les endroits qui vendent des produits pesticides à destination des amateurs. Les distributeurs devront accompagner leurs clients vers des solutions légales, à savoir des solutions autorisées en agriculture biologique.
En effet, il existe bel et bien des solutions alternatives aux pesticides chimiques. Les alternatives non-chimiques et les produits de bio-contrôle sont des solutions efficaces pour prévenir ou traiter les cultures tout en préservant l’environnement. Brice Bovard chargé de missions santé du végétal au Lycée agricole de Coconi, précise que « tous les produits, bien entendu, qui sont autorisés en agriculture biologique restent autorisés pour les amateurs ; ça peut être des produits comme la « bouillie bordelaise » qu’on utilise souvent contre les maladies de champignon, ça peut être du phosphate ferrique contre les limaces, ça peut être et du savon noir contre les pucerons et les cochenilles. Tous ces produits existent et sont disponibles chez les distributeurs et accessibles à tout un chacun. »
Cette interdiction d’utilisation des pesticides chimiques est issue de la loi Labbé. Elle concerne aussi les collectivités qui n’ont plus le droit depuis le premier janvier 2017 d’utiliser les produits phytosanitaires sur les espaces verts, les forêts les voiries et les promenades accessibles ou ouverts au public.
Cas particulier de l'utilisation de du Diméthoate dans l’île sur les tomates produites localement, ou importées
Le taux de ce pesticide, retrouvé sur ces fruits est toujours anormalement élevé, un niveau qui pourrait être très dangereux pour la santé et l'environnement. Et pour la deuxième année consécutive, l’alerte est donnée. Un nouvel arrêté préfectoral, qui interdit la vente de tomates contaminées, vient d'être relancé.
En effet, il existe bel et bien des solutions alternatives aux pesticides chimiques. Les alternatives non-chimiques et les produits de bio-contrôle sont des solutions efficaces pour prévenir ou traiter les cultures tout en préservant l’environnement. Brice Bovard chargé de missions santé du végétal au Lycée agricole de Coconi, précise que « tous les produits, bien entendu, qui sont autorisés en agriculture biologique restent autorisés pour les amateurs ; ça peut être des produits comme la « bouillie bordelaise » qu’on utilise souvent contre les maladies de champignon, ça peut être du phosphate ferrique contre les limaces, ça peut être et du savon noir contre les pucerons et les cochenilles. Tous ces produits existent et sont disponibles chez les distributeurs et accessibles à tout un chacun. »
Cette interdiction d’utilisation des pesticides chimiques est issue de la loi Labbé. Elle concerne aussi les collectivités qui n’ont plus le droit depuis le premier janvier 2017 d’utiliser les produits phytosanitaires sur les espaces verts, les forêts les voiries et les promenades accessibles ou ouverts au public.
Cas particulier de l'utilisation de du Diméthoate dans l’île sur les tomates produites localement, ou importées
Le taux de ce pesticide, retrouvé sur ces fruits est toujours anormalement élevé, un niveau qui pourrait être très dangereux pour la santé et l'environnement. Et pour la deuxième année consécutive, l’alerte est donnée. Un nouvel arrêté préfectoral, qui interdit la vente de tomates contaminées, vient d'être relancé.