Alors que l'opération Wuambushu se poursuit sur le territoire, les menaces sur la population ainsi que sur les élus de Mayotte pleuvent notamment sur les réseaux sociaux. La préfecture aurait proposé une protection pour les élus qui le souhaite.
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Ce n’est pas nouveau, mais depuis l’annonce de l’opération Wuambushu, les menaces contre les élus se sont multipliées, surtout contre les maires qui ont sollicité l’intervention de l’Etat pour la destruction des bidonvilles dans leur commune.
C’est le cas du maire de Koungou et de son entourage qui vivent en permanence sous les menaces des personnes mécontentes, suite à la destruction de bangas illégaux dans le quartier Carobolé, en septembre 2021. En représailles, c’est la mairie de Koungou qui avait été incendiée et le domicile de son épouse saccagé sans qu’aucune suite judiciaire ne soit donnée jusqu’ à ce jour.
Le maire de Bandrélé avait été également intimidé après la démolition des cases de Mgnambani et de Yambotiti.
Plus récemment, c’est Mansour Kamardine qui a vu sa permanence incendiée, suite à une opération de décasage à Doujani dans la commune de Mamoudzou. Le maire de Mamoudzou et certains membres de sa famille font également l’objet des menaces. Des menaces prises au sérieux par l’Etat. Sur les réseaux sociaux les auteurs de menaces et d’incitation à la haine ne se cachent pas. La préfecture aurait même proposé une protection aux élus qui le souhaite. Mais pour l’heure, personne n’a fait la demande.