Pamandzi se dote d’arrêts de taxi

« L’idée est de faciliter l’accès pour avoir un taxi de pouvoir avoir un lieu où prendre un taxi. Pour la population mais pour les taxis aussi qui tournent en rond pour pouvoir avoir des clients. L’idée de ces arrêts c’est d’avoir une identification pour la population ». Explique Salama Ramia, quatrième maire adjointe chargée du commerce et de l’artisanat de la mairie de Pamandzi

La commune de Pamandzi a pris l’initiative de mettre en place des arrêts de taxis pour faciliter le voyage des usagers et limiter les embouteillages. Pour cela une réunion a eu lieu jeudi 20 juillet 2023 au pôle économique de Pamandzi, avec les chauffeurs de taxi de Petite-Terre et les membres de la mairie. 

Ce sont 30 points d’arrêts qui seront répartis dans toute la ville. Salama Ramia ajoute que ces points d’arrêts, « ont été travaillés avec les taxis eux-mêmes puisque ce sont eux qui connaissent mieux le territoire ». Ces arrêts devront voir le jour d’ici quelques mois et seront indiqués par des panneaux pour commencer. Sur le long terme, des abris y seront ajoutés afin d’accueillir les passagers.

Ce projet est une bonne nouvelle pour Saïd Hedja, chauffeur de taxi sur Petite-Terre depuis 25 ans : « c’est nous qui avons demandé à la mairie de lancer ce projet parce que le fait d’être arrêté dans la rue, ça nous pesait. En plus, on nous insultait, on nous pointait du doigt donc on s’est dit que le mieux c’était de se lever et de se battre pour ce projet avec la mairie (…) ».

Mais si les chauffeurs de taxi sont unanimes, les avis des usagers sont, eux, plus mitigés. Faisoil, habitant de la localité, pense que ce nouveau système est plus sécurisant et pratique.

D’après lui, ces arrêts permettront d’attendre son taxi plus tranquillement et sans prendre le risque d’arrêter un taxi en plein milieu de la route.

Mais Abdou Ali Fayal autre usager ne partage pas ce point de vue : « Le mieux c’est de faire à l’arrache, on se met là, on attrape un taxi et c’est fini (…) c’est plus rapide. (…) Ça sera trop difficile, il y aura trop d’embouteillages et ça sera trop compliqué. Là on se met au bord de la route, on appelle un taxi et c’est fini ».