Daniel Zaidani : « Je demande qu’on nous protège »

Le conseiller départemental de Pamandzi Daniel Zaidani était l’invité de Zakweli ce vendredi.

Daniel Zaidani déplore la situation d’insécurité dont souffre la petite terre :

Comment, sur un territoire aussi petit, avec autant de forces présentes, une caserne de gendarmerie, la Police de l’Air et des Frontières, une caserne de la légion, une base navale… Comment pouvons-nous avoir autant de délinquance et d’incivilités ? .

Daniel Zaïdani

« Comment ne peut-on pas contrôler ces bandes de mineurs qui déambulent le soir, armés, en dépit des arrêtés municipaux ? ». L’élu dit avoir du mal à comprendre que les interventions des gendarmes prennent autant de temps, « si l’Etat est en échec sur la petite-terre, cela veut dire beaucoup de choses ». Daniel Zaidani salue cependant les efforts de la police municipale, dotée de nouveaux véhicules, qui patrouille jusqu’à 22 heures ».

Interrogé sur la crise sanitaire, Daniel Zaidani dit craindre la présence du virus dans sa variante sud-africaine :

des kwassas sont arrivés, des gens circulent, potentiellement porteurs du virus. Nous protégeons le reste de la France, mais Mayotte c’est aussi la France.

Enfin, à propos du discours en forme d’adieu du président du Conseil Départemental, l’élu rappelle qu’il a été critique de son action : « Je lui ai reproché son côté clanique et partisan » ; mais il dit reconnaitre les actions qui vont dans le sens de l’intérêt général : « Il a accompagné le projet de piste longue, soutenu les investissements de sécurité de Mamoudzou ou le syndicat des eaux ». « Il faut saluer ce qui est positif », conclut-il

Daniel Zaidani dans Zakweli