Les travaux de la piste longue annoncés à l'horizon 2023

La piste longue de l'aéroport de Pamandzi est un des projets les plus attendus des Mahorais.
Une piste permettant à n'importe quel gros porteur de décoller à pleine charge, c'est ce que veulent les Mahorais depuis des décennies. La DGAC a annoncé que ce rêve pourrait être enfin exaucé. Les premiers coups de pioche sont attendus en 2023.

Serait-ce la fin de l'Arlésienne ? Verra-t-on enfin un jour une piste longue à l'aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi accueillir les gros porteurs des plus grandes compagnies aéiennes internationales ? En tout aujourd'hui, Chistophe Masson délégué à la piste longue de Mayotte pour le compte de la DGAC (Diection générale de l'aviation civile) a tenté de rassure la presse conviée à la pésentation des travaux préparatoires en cours à l'aéroport.

 

Les Mahorais seront informés régulièrement de l'avancée des travaux

Le principe d'une piste longue a été acté par les décideurs politiques et en premier lieu le chef de l'Etat, Emmanuel Macron. Celui-ci, lors de sa visite à Mayotte en octobre 2019, avait promis aux Mahorais qu'ils auraient un aéroport avec une piste aux standards internationaux. Les travaux préparatoires en cours ont pour objectif de ne pas faire échouer le projet sur les aspects juridiques, environnementaux et pour le cadre de vie. La DGAC se fait un point d'honneur à associer les Mahorais à ses travaux. Un site web dédié pistelongue-mayotte.fr a été mis en ligne où tout le monde peut poser des questions. Une lettre d'informations sera également disponible tous les deux mois pour faire savoir comment se déroulent l'avancée des travaux.

Mayotte n'a pas été incluse dans cette étude de la DGAC, mais les prix du transport aérien sont également partis à la hausse dans l'île au lagon.

Lors du débat public de 2011, des réseves avaient été émises quant à la protection de la faune (notamment le dugong) et du lagon aux abords de la piste actuelle. Cette fois-ci, la Haute autoité de l'environnement a été saisie en amont pour identifier les points qui pourraient poser poblème afin de trouver des solutions pour un impact moindre de l'envionnement. L'ARS est également partenaire pour ne pas que le projet porte atteinte notamment à la qualité des eaux du lagon puisque l'usine de déssalement d'eau de Petite Terre se trouve non loin de l'aéroport.
Autres contraintes à prendre en compte, le volcan sous-marin, les risques sisimiques et les risques de submesion marine.

Un appareil de la compagnie Air Austral.

 

Y aura-t-il assez de matériaux locaux pour la piste longue ?

Si tout se passe bien, les premiers coups de pioche sont prévus pour 2023. Et pour la fin des travaux, il faudra encore attendre. En effet, il subsiste tout de même une grande inconnue pou ce projet. Les matériaux nécessaires à ce grand chantier seont-ils disponibles à Mayotte et notamment les grosses roches ? La question n'est pas anodine. A La Réunion, si la nouvelle oute du littoral n'est pas encore terminée, c'est parce qu'il manque de la roche pour terminer la digue prévue. Et qui dit importer, dit forcément un coût financier supplémentaire. Mais aussi des contraintes environnementales en plus. En effet, si l'on importe de la roche, il faudra s'assurer qu'elle ne contiendra pas d'espèces invasives dangereuses pour la faune et la flore de Mayotte. Et si elle en contient, il faudra la désinfecter. Cela prendra du temps et allongera la durée des travaux.
Mais avec la présence d'un délégué à la piste longue et des travaux préparatoires, le signal envoyé est positif. Il ne reste plus qu'à ce que ce vieux rêve des Mahorais se concrétise.