Ousseni Mandhui se présente avec Neinmati Soidri dans le canton de Pamandzi
« Il y a des choses à faire à Pamandzi. Nous avons l’aéroport, pourquoi n’est-il pas géré par la CCI comme à la Réunion ? Même chose pour le port. Nous avons l’EDM alors que nous sommes département français, nous devrions avoir l’EDF ».
Ousseni Madhui explique aussi que l’éducation à Mayotte reposait sur trois piliers : « l’école, l’école coranique, et la famille. Aujourd’hui il n’y a plus de respect de la famille. Les Fundis, on ne les écoute plus. Il n’y a plus que l’école ».
Le candidat estime avoir eu la chance de se former auprès de l’ancien élu Fadul Ahmed Fadul, « du coup j’ai une certaine facilité » dit-il.
« Il faut revoir notre relation avec l’Etat. Le département ne peut pas tout faire ». Il critique le bilan de l’équipe sortante : « Ils manquent d’humilité, ils nous ont laissé quoi ? Un gymnase ? Il est impraticable ».