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Frédéric Mortier, délégué interministériel aux risques majeurs en outremer, et le Professeur Eric Humler du CNRS étaient les invités de Zakweli ce vendredi à l’occasion de la journée d’information sur le volcan organisée au Lycée de Mamoudzou-Nord. Ceux qui attendaient un baptême du nouveau volcan seront déçus. Frederic Mortier révèle qu’il y a des divergences sur la liste de 10 noms pré-sélectionnés. Ils avaient été retenus après consultation des élèves depuis l’année dernière. « Il n’y a pas de consensus » dit-il « on doit relancer un nouveau processus de consultation ».
Le Pr Humler aborde le risque de Tsunami : « le risque est réel après un éventuel séisme, mais les modélisations que nous avons faites annoncent une vague plutôt modérée, de l’ordre d’un mètre » ; selon lui « Il n’y a pas de risque de grande vague submergeant Mayotte ».
Au sujet des alertes, Frédéric Mortier précise, qu’en plus des sirènes,
il est important que ce soient les mahorais qui donnent le nom du volcan »... « Le temps presse cependant, car on devra l’indiquer dans la cartographie internationale
Pas de grande vague de tsunami, selon les modélisations
Le Pr Humler aborde le risque de Tsunami : « le risque est réel après un éventuel séisme, mais les modélisations que nous avons faites annoncent une vague plutôt modérée, de l’ordre d’un mètre » ; selon lui « Il n’y a pas de risque de grande vague submergeant Mayotte ».Au sujet des alertes, Frédéric Mortier précise, qu’en plus des sirènes,
Tous deux insistent sur la nécessité d’introduire une « culture du risque », d’abords chez les plus petits pour acquérir des réflexes, à l’image de ce qui se fait dans les écoles des Antilles ou du Japon.« on développe un système d’alerte par téléphonie. Toute la population pourra recevoir un SMS lui indiquant de se mettre à l’abri »