« C’est une rentrée en grande difficulté » affirme Paul Vanweydeveld, « au lendemain des petites vacances d’octobre, on ne sait pas si nos établissements auront de l’eau ou pas ». Selon lui, « le plus grand flou règne … On nous avait dit que le lycée de petite terre était sur le chemin de l’eau, ensuite on a appris qu’il n’y était pas et que l’on allait faire des travaux, j’espère que ces travaux sont faits, sinon il y aura une mobilisation ».
Le professeur d’EPS souhaite que l’on donne « au moins un litre d’eau à boire aux élèves avant les cours de sport ». Il souhaite aussi des conditions d’hygiène acceptables « pour que les élèves puissent se doucher après les séances d’EPS »
S’agissant du non-paiement ou du paiement partiel des salaires et des primes, le professeur syndicaliste s’insurge contre le rectorat « qui n’arrive pas à régulariser les situations ». « C’est une catastrophe sans nom ! On nous parle d’un logiciel défaillant, mais ce n’est pas une excuse ».
Paul Vanweydeveld revient sur l’attractivité de Mayotte. Il faudrait, selon lui, une augmentation de l’indexation compte tenu des conditions de vie difficiles, car « l’attractivité, ce n’est pas seulement le salaire ».