Primes de risques, formations, "des mesures qui font l'unanimité" chez les chauffeurs de bus scolaires

Anis Boinaïdi, le directeur du groupement de transport Ouvoimoja
Après une semaine de droit de retrait et la menace d'une grève illimitée face aux caillassages, un accord a été trouvé entre les chauffeurs de bus et leurs employeurs. "Des mesures qui font l'unanimité", assure le directeur du groupement Ouvoimoja.

Les chauffeurs de bus scolaires ont repris le travail, après une semaine de droit de retrait et la menace d'une grève illimité. Un accord a été annoncé ce vendredi sous l'égide du conseil départemental. "Il y a des avancées sur plusieurs revendications, comme le désir d'être armés en termes de formation pour faire face à un certain nombre de situations critiques, comme le caillassage", précise dans Zakweli Anis Boinaïdi, le directeur du groupement Ouvoimoja, qui détient notamment le marché du transport scolaire sur le territoire de la Cadema.

"Une prime exceptionnelle de 200 euros sera versée aux conducteurs avec l'aide du conseil départemental", ajoute-t-il. Cette aide sera accordée sous condition de négociation, notamment entre les partenaires sociaux. "Je vais rencontrer prochainement mes conducteurs, mais ce sont des mesures qui font l'unanimité", assure le transporteur.