Depuis le début du confinement, l’agence régionale de santé a pris l’initiative d’installer des rampes d’eau dans toutes les communes de l’île. L’objectif est de permettre l’accès à l’eau aux familles les plus démunies.
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C’est une manière pour l’autorité sanitaire, derrière ce dispositif, de lutter contre la propagation de la Covid-19. Et aux pieds de ces rampes, les vas et viens sont incessants, exemple à Mramadoudou dans ce village de la commune de Chirongui au sud. Trois rampes y sont installées, accessible de sept heures à seize heures pour tous ceux qui le souhaitent sans conditions. On peut ainsi se servir en eau potable jusqu’à 30 litres par personne. Ce sont surtout les personnes en situation de précarité qui viennent s’approvisionner en eau potable :
L’installation de ces rampes a été décidée le 11 mai dernier, au moment où les cas d’infection au coronavirus explosaient. L’agence régionale de santé et la préfecture sont à l’origine de cette mesure. Sur tout le territoire, ce sont près de soixante rampes ; de l’eau potable gratuite et accessible à tous. De quoi créer des tensions entre les habitants. En effet, ceux qui s’acquittent d’une facture ne comprennent pas que de l’eau soit mise à disposition « à volonté », selon leurs dires et gratuitement. Aussi, certaines personnes ont pris la décision d’aller s’approvisionner en eau alors qu’elles ont l’eau chez elles. « Puisque c’est gratuit, je veux en profiter aussi » argue une dame venue avec ses récipients pour faire ses réserves.
Avec la pénurie d’eau annoncée par les autorités, et toute la communication faite autour de cette problématique pour sensibiliser la population, les plus virulents pointent du doigt les fameuses rampes. La pénurie est la conséquence selon la Mahoraise des eaux d’une consommation trop importante. Mais beaucoup de personnes restent persuadées que le gaspillage au niveau des rampes y est pour beaucoup. Prenant pour exemple, les enfants qui jouant à proximité, laissent couler l’eau. Mais pour l’ARS, cette distribution d’eau ne représente que 0.3% de l’eau consommée par jour sur le territoire ; très peu pour être la cause de cette pénurie.
L’autorité sanitaire indique par ailleurs que dans les semaines à venir, si la crise de l’eau s’intensifie, tout le monde pourra aller s’approvisionner sur les rampes…au frais de l’ARS. La structure débourse auprès de la SMAE près de neuf mille euros tous les deux mois.
explique un usager rencontré sur place.« ce sont les étrangers, comoriens, africains et malgaches qui se rendent sur les rampes, parce qu’ils n’ont pas d’eau courante chez eux »,
L’installation de ces rampes a été décidée le 11 mai dernier, au moment où les cas d’infection au coronavirus explosaient. L’agence régionale de santé et la préfecture sont à l’origine de cette mesure. Sur tout le territoire, ce sont près de soixante rampes ; de l’eau potable gratuite et accessible à tous. De quoi créer des tensions entre les habitants. En effet, ceux qui s’acquittent d’une facture ne comprennent pas que de l’eau soit mise à disposition « à volonté », selon leurs dires et gratuitement. Aussi, certaines personnes ont pris la décision d’aller s’approvisionner en eau alors qu’elles ont l’eau chez elles. « Puisque c’est gratuit, je veux en profiter aussi » argue une dame venue avec ses récipients pour faire ses réserves.
Avec la pénurie d’eau annoncée par les autorités, et toute la communication faite autour de cette problématique pour sensibiliser la population, les plus virulents pointent du doigt les fameuses rampes. La pénurie est la conséquence selon la Mahoraise des eaux d’une consommation trop importante. Mais beaucoup de personnes restent persuadées que le gaspillage au niveau des rampes y est pour beaucoup. Prenant pour exemple, les enfants qui jouant à proximité, laissent couler l’eau. Mais pour l’ARS, cette distribution d’eau ne représente que 0.3% de l’eau consommée par jour sur le territoire ; très peu pour être la cause de cette pénurie.
L’autorité sanitaire indique par ailleurs que dans les semaines à venir, si la crise de l’eau s’intensifie, tout le monde pourra aller s’approvisionner sur les rampes…au frais de l’ARS. La structure débourse auprès de la SMAE près de neuf mille euros tous les deux mois.